>> Télécharger notre certificat de conformité biologique.
Le mouvement de l’agriculture biologique s’est construit en réaction au développement de l’agriculture industrielle, au milieu du XIXe siècle. Cette approche s’oppose à l’ensemble des pratiques qui menacent le tissu socio-économique et environnemental des communautés paysannes.
L’agriculture biologique est un système de production agricole basé sur le respect du vivant et des cycles naturels. Elle vise à gérer la production en favorisant la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques. L’intervention de l’homme est une collaboration dans la combinaison des éléments de la nature.
Définie depuis les années 1920, l’agriculture biologique est organisée à l’échelle mondiale depuis 1972 (International Federation of Organic Agriculture Movements – IFOAM) et reconnue dans le Codex alimentarius depuis 1999. Dans ce contexte, l’agriculture d’appellation «biologique», ou son abréviation «bio» (le mot est, souvent, légalement protégé) implique une certification correspondant à des normes et à des cahiers de charges très spécifiques. Bien qu’il soit reconnu que l’alimentation issue de l’agriculture biologique est plus saine au niveau nutritif, les cahiers de charges des Labels ne portent pas sur la qualité des produits, mais sur le respect de l’environnement.
Un nombre croissant d’agriculteurs au Québec se tournent vers l’agriculture biologique pour répondre à la demande des consommateurs. Deux organismes de certification agissent officiellement au Québec : l’organisme Québec Vrai et Garantie bio/Écocert.
L’agriculture conventionnelle compense le prélèvement des nutriments du sol par l’application d’engrais de synthèse (chimiques), et lutte contre les insectes, mousses et végétaux concurrents à l’aide de pesticides de synthèse. Agissant sur des spectres très larges d’organismes vivants, ces agents insecticides et fongicides attaquent aussi bien les organismes dits «nuisibles» que ceux qui constituent la fertilité et l’immunité naturelle des écosystèmes. Disséminés à travers le territoire par l’action des pluies et du lessivage, ces derniers contribuent à une pollution insidieuse et persistante des milieux vivants. L’agriculture biologique rejetant ces moyens de production, d’autres techniques sont favorisées. Entre autres :
L’agriculture biologique a aussi permis de maintenir ou de développer de nombreuses techniques et technologies innovatrices possédant des avantages non négligeables :
En plus, l’agriculture biologique est liée à une préférence pour les productions locales et les circuits courts, soit par les normes, soit par conviction des producteurs, et, de cette manière :